Tous les matins l’espoir renaît, ou tu m’accompagnes

Je te chercherai comme jadis tu m’attends

J’emprunterai le bus, le train, l’avion, j’accepte le bagne

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps

Le vent m’emportera, noyé dans mes pensées

Mes yeux aveugles, mes oreilles oubliant le bruit

Ma mémoire sans cesse refoulant ce regard croisé

Je te cherche, je me remémore nos folles nuits

Je te chercherai et ne ferai attention aux paysages

Ni aux vagues de délires de la vivante jeunesse

Mon cœur, ma beauté, mes écrits sont mon langage

Pour toi, les feux de mon cœur sont toujours en détresse

Dans ma vie, l’émulation journalière est incontestable

Au début comme à la fin, il y a toi, encore et toujours toi

Une lignée de cœur occupée, un amour inestimable

Je t’aime sans foi ni loi, je te veux sans mode d’emploi.-/-

27/10/99 à M.L.M.L

*

Je cherche la cause

                                                                      Je m’attribue les mycoses

                              Je sursaute à tout bruit

                               Je m’égare aujourd’hui

*

                                                                Je crains et j’ai peur

                                                 Je m’inquiète pour mon cœur

*

Qu’elle passe, te parle et m’oublie

                                                                Je cherche mon soleil

*

                                                    Il m’a échappé de la corbeille

                                                    Timide, frêle, seule et pucelle

*

Qu’est- ce que j’ai de toi ?

          ET ce grand froid ?

*

                                                                             Simple image

                                                                                      Trucage,

                                                                          Vague message

*

            Image sans parole

            Message sans rôle

*

                                                          Image sans mouvement

                                                                    Banni l’expression

                                                                     De tout sentiment.

*

                     Je te veux toi,

              Moi la suite de toi

Les mots s’égarent

*

                                                             La confusion s’installe.

      L’expression s’affaiblit

*

Je dis, je parle,

              Je pense, j’oublie

*

                                                           Le sentiment est très fort

Mon amour est franc

*

             Les paroles sont veines

Le sang bouillit dans mes veines

Le désir est très fort !

*

                                              Je t’aime et maudis qui t’approche

                                                                  Peu importe les autres

*

                             Je ne rampe pas !

           Lentement j’avance mes pas

*

                                               Je n’ai pas le cœur dans la poche,

Je prie, tu ne m’oublieras jamais !-/-

* * * * *

Je me sens mal et je m’éclipse

Me soigner pendant des jours,

Cela ne m’est pas facile,

*

Etre là- bas si tu n’y es pas

Je veux plus t’imposer quoi que ce soit

Fini l’ombre que je te fais

La peine, je t’en ai fait

*

Abréger ta gaieté et ta joie

Ailleurs, loin je fuis

Ras le- bol de la migraine

Surtout pendant la solitude

*

Je réclame ta sollicitude

Fatiguée de ses quatre murailles

Froide, nul part ou éclater ma colère

J’ai peur de ce que tu deviendras,

*

Si tu n’entends plus  mon pas

IL faut que tu comprennes

Si non, je n’existe plus pour toi

Sans toi, sans le sens de ta voix

*

Même le bord de mer est sans charme

La nature, un cachot fermé

Où je vais à l’aventure seule, et n’étant pas aimée !

Dis- moi, ton cœur s’envole- t- il parfois

*

Loin du noir océan de l’immonde cité ?

Vers un autre océan où la splendeur éclate quelque fois ?

Bleu, clair, profond, ainsi que de la virginité

Viens- tu de l’abîme

*

Ô beauté, ton regard infernal et divin

Verse confusément le bien fait et le crime

Et l’on peut pour cela te comparer au vin

Tu contiens dans ton œil le couchant et l’aurore :

*

Tu répands des parfums comme un soir orageux

Tes baisers sont une note et ta bouche une flore

Qui font le héros lâche et l’enfant courageux !

Sors- tu du gouffre noir ou descends- tu des astres,

*

Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Ô vent qui emporte les messages,

Dis à mon amour de l’autre rive,

Va, ne te retourne point sur le paysage

*

Oui, dis- lui toute ma tendresse-/-

je vole dans l'air
pour rejoindre la terre promise
dans mes pensées
je vois l'image de mon future
de ma filleule
je bénie la réalité de ce que je rencontrerai
dans les jours avenir
Tu es mon soleil que j'attendais depuis des jours
éclair tous les passages de nos vies.
Je le sens couler dans mes veines
Me griser, effacer mes peines
Je le sens détendre mon âme
C'est là une bien grande filleule
Elle a la grâce d'une Reine
S'insinuant sans une gêne
Belle, arrogante elle m'épate
Et me consume sans un blâme
Je la sens si profondément
Elle m'enchante pleinement
Je la sens s'immiscer en moi
Me conquérir comme une proie
M'élever comme sa vraie mère
Et pourtant m'ayant connu que, sur terre
Et pourtant je ne me défends
Je capitule, oui, je me rends
Si douce et si dure à la fois
Elle me vainc, s'impose en foi
Et parfois changer mes avis
Ainsi liés jusqu'à la mort
Elle m'incite à tant d'efforts
Je suis une marraine choisi
D'une relation à la vie
Une fraternité bénie
Dieu, sa gentillesse me rend fragile
Faisant de moi la maman docile
Sous ses traits de jolie mutine
C'est mon destin qu'elle dessine
En son absence, les maux défilent
Je me repais de notre idylle
Elle me manque ma divine
Elle est ma filleule, mon héroïne
Je t'écris ce poème
Et te le dédicace
Tout ça parce que je t'aime
Et te garde une place
Au plus profond de mon cœur.
Tout ce que tu m'as écrit
Pour tout et rien
Aujourd'hui je le relis
Et c'est signé : « ta fille »,
Une grande source de bonheur.

Aujourd'hui je te le dis,
Vaut mieux tard que jamais,
Que tout ce que tu m'as appris
M'a tous les jours apportés
Paix, joie, amour et non-malheur.

VICTOIRE MA SŒUR

Il y a, je ne sais combien de lunes,

Nos regards s’étaient croisés

Aucun éclat ne s’était déclaré

Propagandistes sans grande foi

Légères, douces comme de la soie

Pendu à nos plumes

Nos lendemains en paradis

Je te regardais, je savais

Pas dans l’immédiat,

Sans grande attention

Plutôt dans mes intentions,

Tu représentais déjà la sœur…

Tu savais te mettre en valeur

Protégée par toi, mon ombrelle

Je me suis protégée du soleil

Tu m’as protégée des peines.

En rien, je n’étais seine…

Moi, litigieuse comme tout

Cherchant les poux partout

Tes arts martiaux pour ma défense

Ma solution était ta présence…

L’adolescence nous a surpris

Chacun pour soi vers un autre destin

Goûter séparément la vie, ce festin

Chacun pour soi, le bonheur ensemble…

Tant de choses nous ont rapprochées…

Le chagrin, l’amour des autres…

Pour l’amour de ceux qui nous ont aimés…

La vie continue …

Aujourd’hui complices…

J’espère sans différence,

Aujourd’hui plein de confiance…

Il s’est passé tant de chose depuis des lunes

Les avouées

Les inavouées,

Les cachées,

Les masquées

Les conditions m’ont fait, me tourner vers DIEU…

C’est aujourd’hui la raison de mes pas,

Une raison que tu n’approuves toujours pas

Il faut que tu saches,

Ce que tu fais, c’est ce que tu es,

Ne donne jamais dans l’espoir de recevoir

 

Divinement, le désintérêt a son pouvoir

Aimer l’autre est le plus grand savoir

S’aimer soi-même est plus qu’un devoir

Moi, je ne suis que bonté et paix !

Je cherche mon bonheur…

Des fois en pleurs

Dieu seul est ma consolation

Je t’aimerai au-delà des conditions

Merci d’être dans ma vie-/-