Le voile est retombé,
La température grisaille s’affiche.
C’est une saison aimée des gens,
La tristesse m’accapare.
L’amour est inexistant.
Les poches trouées sont vides.
Le froid s’installe.
Le besoin de couverture est là…
Une morale absente
Un physique que l’on ne peut s’offrir,
Le rat d’église est plus riche,
Les chaussures se révoltent
A force de cordonnerie.
Habits usés à force de nettoyage.
La marche qui na guerre était un sport,
Devient moyen de transport
Tu passes inaperçu parce que qu’étant moche
Les kilogrammes en trop te gâchent la vie
Il s’est passé tant de choses depuis ton enfance
Les choses ont tellement changées depuis ton adolescence
Ou– est celui qui se fait appeler DIEU
Sourd, muet, aveugle
N’entend rien des cris de détresses des autres
Il n'a aucun mot de réconfort
Il ne voit rien du dédale des uns
Le moyen orient occupe ses priorités
L’abri de tes nuits est menacé,
Le contrat de bail tu as trahi,
Comme autrefois, tu vas te retrouver à la rue
A quémander ou fermer les yeux
*
Subir sans brancher les regards mécontents
Ne dire mot à des injustices
N’avoir aucun choix à ta survie
Qu’as-tu fait pour en arriver là ?
Le corps dans le besoin
Le cœur meurtri
La fatalité surgie
Tu vis un destin d’autrui
Les sous-vêtements recousus
La peur de te retrouver sans toit
*
Tu voudras dormir et ne plus jamais te réveiller
Te laisser à cette résolution
Tu désires pleurer
Ta bouche ne laisse échapper aucun cris
Tes larmes coulent et s’évanouissent dans la nature
*
Ta vie aurait été une mauvaise aventure
Le monde refuse d’entendre tes gémissements
L’intensité des vagues couvre tes appels au secours
Tu vas partir dans l’oubli comme tu as vécu,
Tu vas disparaître, masse inutile de la nature…-/-
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