TOUT CONTRE TOI
Une année déjà, depuis que je lorgnais ton torse
Des mois entiers, j’ai rêvée m’y réfugier
Tu me regardais,
M’encourageais du regard,
Et aussitôt m’oubliais !
Ne suis- je pas trop bien pour toi ?
Serais- tu trop moins sérieux pour moi,
A l’aurore, comme à l’aube,
Je ferme les yeux et m’imagine…
Tes bras puissants m’enlacent,
Explore à tes souhaits tout mon être,
Surtout traîne sur mon intimité
Et comme par enchantement,
Je me noie dans un océan de plaisir.
Le temps est en pleine interruption,
Nos corps optent pour la coagulation
Je meure, louant cette mort lente, bienfaitrice
Je m’endors, ensuite avec cette pensée
Matérialisé, chérie, surtout personnalisée…
Il n’y a pas un plus mauvais réveil,
Que toute une nuit de désirs inassouvis !
Même la jouissance a un goût amer
De la solitude…
Ce jour enfin…
Ce jour ou tu as dis me désirer,
Ce jour ou tu as osé vouloir unir nos deux corps,
Tu m’as pris sans tendresse,
Tu as ôté l’allégresse,
Tu m’as pris avec égoïsme,
Tu ne t’es point soucié de mes besoins
Tu as aboli en ton langage les caresses
Ton membre me transgressait sans passion
Ta bouche s’est refusée aux baisers
Tes mains ont inhibé les caresses,
J’attendais tellement de toi,
Ou plutôt rien !
J’appréhendais ton orgasme,
Que cette bataille stupide !
Que tu appelles l’amour s’arrête !
Tu l’as tellement bâclé
* * *
Et qu’enfin, j’ose refouler mes désirs et point barre
Tu m’as autrefois tendu la main,
Que je ne regrette pas,
C’est comme des remerciements
J’ai été contente pour toi
Je t’ai vu te battre à la recherche du plaisir
Que tu ne me donnais pas !
J’ai aimé t’entendre annoncer ton plaisir,
J’ai adorée, te voir secoué de spasme de plaisir,
Et comme dans un mauvais film
Tout de suite après
Débarrassé de ta protection
En même temps que mon désir
Tu m’as délaissé,
Tu t’es nettoyé,
Et a récupérer ton sommeil inachevé.
Ce fiasco à anéanti mes envies
J’ai rêvé un jour de tes bras
Je me traînais au septième ciel…
Avec toi, pour de bon-/-