Doucement et progressivement,
Un pas sans mouvement,
Tu t’installes dans ma vie.
Est- ce, une nouvelle vie ?
Ou plutôt une survie ?
Arriverai- je au bout ?
Tu te fais présent
Même dans ton absence.
Que comptes- tu faire de moi ?
Moi, toujours loin de toi.
Mon cœur en pièce,
Je ne tiens plus, je force.
Maladroite, distraite,
Insatisfaite
Mes nuits deviennent longues,
Mes rêves plus longs que mon sommeil.
Je crains fortement le réveil.
Mon Valentin
De toi, j’ai faim
Je t’attendrai en basin
C’est vrai, j’ai eu le béguin.
Tout est toi dans mon calepin.
Je veux partout ta main.
Connaître tous tes chemins.
Je te veux point-/-
« J’AI LA TÊTE LENTE ET RIEN N’EXISTE QUI N’AIT ETE RÊVE,
LES MOTS M’EVADENT DOUX, SI DOUX QUE JE PASSE POUR FOLLE.
OU CROIS- TU QUE JE PARTE, QUAND JE PARS ?
TOUT EST TROUBLE ET LA MER COULE CONTRE MOI.
IL Y A EN MOI
ET TU LE SAIS
TOUTE LA FIN DU MONDE »
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