Tous les matins l’espoir renaît, ou tu m’accompagnes
Je te chercherai comme jadis tu m’attends
J’emprunterai le bus, le train, l’avion, j’accepte le bagne
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps
Le vent m’emportera, noyé dans mes pensées
Mes yeux aveugles, mes oreilles oubliant le bruit
Ma mémoire sans cesse refoulant ce regard croisé
Je te cherche, je me remémore nos folles nuits
Je te chercherai et ne ferai attention aux paysages
Ni aux vagues de délires de la vivante jeunesse
Mon cœur, ma beauté, mes écrits sont mon langage
Pour toi, les feux de mon cœur sont toujours en détresse
Dans ma vie, l’émulation journalière est incontestable
Au début comme à la fin, il y a toi, encore et toujours toi
Une lignée de cœur occupée, un amour inestimable
Je t’aime sans foi ni loi, je te veux sans mode d’emploi.-/-
27/10/99 à M.L.M.L