Est- ce qu’il y a quelqu’un qui comprend
Le mauvais salaire de l’hôtelier
Dans la course des planètes
Il faudrait bien qu’ils s’inquiètent
Avant que la misère n’explose
Et vire du gris en overdose !
Quand je me suis syndiqué,
J’ai bien compris,
Qu’on n’y pouvait quelque chose,
Les travailleurs qui ont les poches vident
Les dossiers sont pleins de décharge
De toutes les façons
Personne ne t’aide
Quand tu es régi par l’hôtellerie !
Tu envois dix francs à des organismes d’ailleurs
Parce que tu veux blanchir ta réputation
Tu envois dix francs aux associations
Parce que tu veux ta place au soleil
Et ceux qui font la réputation de ton hôtel
Leur vie privée c’est l’inconfort pour toujours
Les cris des voisines pleins les oreilles,
Par les horaires, les heures de mauvais sommeil
Depuis, je suis retourné à Novotel
Les amis n’ont pas de nouvelle
Trop de décès
De retraités
Trop de rétrogradations
Trop de permutations
Trop de corbeaux
Elle a dû changer de ghetto
Moi, je crois plutôt qu’elle change
Les draps d’un autre hôtel
Dans une autre poubelle
Dans un autre couloir
Elle doit faire, chanter les miroirs
Je vais travailler
Et oublier tous ce que je pourrais
Et peut être qu’un jour
Je vais rencontrer
L’homme dont le nom est sur les tickets! /-
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