Tu m’as fait un rapport si sincère
C’est l’histoire de toute une vie
C’est une affaire
Tous mes sens en sont encore charmés :
Ils estiment ta personne autant tu m’aimes
Et si je ne m’abuse à lire dans mon âme
Je te demanderai de répondre à ma flamme
Dis- moi donc, je te prie, une seconde fois
Apprend moi de quel espoir, j’en dois prendre ;
Un si charmant discours ne se peut trop entendre ;
Tu ne peux trop faire patienter le feu de cet amour
La douce liberté de se rencontrer un jour
M’aimes- tu ?
Si oui, je doute,
Je croirai à répétition.
Je n’ai de défense qu’écrire.
J’ai peint ton cœur d’espérance
Je ne veux point être habitée par l’indifférence
Tes déclarations m’ont ravi aussi ta bouche et ton visage
M’en ont donné sur l’heure un digne témoignage,
Je te laisse juger si ton désir prendra bien son temps
Et si tout TOI, à ma vue sera bien content
Je ne suis pas un canon, Mais Africaine avec rondeurs
Et si tu sais t’y prendre, immense sera ton bonheur
Pour le moment, il semble que mon âme troublée
A certains moments, l’amour donne des visages divers
Et dans ce grand bonheur, je crains un grand revers
Dans mon poème, au lieu des mots
Je m’égare et y mets mon cœur
Il vient de guérir de plusieurs maux
Et avec toi, n’aspire qu’aux bonheurs
Ô vent qui emporte les messages,
Dis à mon amour de ma part
Pour se voir, l’un de nous doit faire le déplacement
Et cela même tard
Et que mon amour se plaindra de sa paresse
Aussi longtemps que mon désir me presse
Et dans nos entretiens, je te dois chaque jour
Demander à quel point se trouve ton amour
Je te veux et désire pour le meilleur et le reste tenir ta main
Et pour longtemps poser ma tête sur ton ventre,
Défier les lendemains
Ainsi de ces histoires anciennes ayant formées les chaînes
Avec toi, je dois apprendre à voir finir mes peines !
Amour, l’amour est un tyran qui n’épargne personne
Cet adulte, toi, mon futur amant, mon corps, je te donne
Si j’ose
Prendre la pause
Je te dirai Homme
Reçois mon âme
Car, je sais, je t’aime
Amour, mets ta main sur mon cœur
Et vois comme il se trouble
Au nom de son vainqueur
Comme il te reconnaît !
Pardon, si je sors du respect pour blâmer cette flamme
Et je me dis qu’étant fille de l’amour
Aucun malheur n’est digne de mes jours
Avec toi mon cœur ne peut se défendre
Alors de ta réaction, je me mets à attendre
Tu vois que mon repos en dépend
Si mon amour n’a pas d’espoir
Si c’est l’histoire du net, d’un soir
Alors le mien périra avec toi,
C’est un feu qui peut s’éteindre, faute de nourriture
S’il n’y a pas de rigueur,
Cet hymen m’est fatal, je le crains et le souhaite
Mon amour et mon rêve ont pour toi tant d’appas,
Que je meurs s’il s’achève ou ne s’achève pas !
Amour, après cela, je n’ai rien à te dire,
Sinon que tes désirs avec toi, je soupire ;
Je te regardais autrement, je te veux à présent :
Mais puisque dans un mal si doux et si cuisant
Ton amour combat et mon mal et ma force
J’espère supporter ton désir, ta puissance
Mon amour rendra le calme aux esprits flottants
Espère donc chéri de lui, et du secours et du temps
Espère tout du ciel : il a trop de justice
Pour laisser ton désir dans un si long supplice
Aime- moi, j’apprendrai
Je ferai huit heures de vol, moi la fille du grand soleil
Si l’administration nous complique l’existence
A ton tour tu apprendras
A supporter l’avions si tu le détestes
Tu aimeras le bronzage sans ultra violet
Alors la mer de Pointe- noire t’attendra
Et le Congo t’aime déjà…